Francfort 2003

Par Jean Marie Willigens

(Les images sont à la fin!)

High-End de Francfort, la der des der...

Je ne sais plus où j'avais vu des échos, confondais-je avec la Foire du Livre, qui fut à deux doigts de quitter la cité de Goethe pour celle du galimatias bas-varois, ou était-ce une prémonition? Toujours est-il que quand, tôt après mon arrivée, je passai saluer Madame Paxa, la très dévouée et efficace "Madame Presse" du High End, elle me pria instamment de ne pas rater la conférence de presse, où se donnerait une "communication importante". "Vous allez à Munich?" lui demandai-je. Elle ouvrit de grands yeux, acquiesçant comme si j'avais dit un (juste) gros mot.

Sur ce j'ai laissé tomber la conférence, j'ignore donc le pourquoi et le comment de la décision, la date et l'endroit exacts du High-End 2004.

Il sera décalé pour nous de plus de 400 kilomètres dans l'Est et il n'y aura de ce fait plus guère d'alternative à l'avion, via l'aéroport Franz Josef Strauss, le plus taré d'une Europe où les plans débiles ne manquent pourtant pas en la matière.

Comme s'il faisait contre mauvaise fortune bon coeur, le Kempinski avait commandé du beau temps à la météo locale, au moins pour la journée d'ouverture. Il était au rendez-vous, ce qui permit d'entrecouper les visites de pauses aux agréables buvettes installées dans les jardins.

On regrettera cette ambiance, le service du cinq étoiles champêtre, les plans d'étages devenus familiers, et pour cette "der des der" à Francfort on serrait les mains de ceux qu'on reconnaissait avec des attendrissements d'anciens combattants.

Comme Peter Boffin, venu avec son épouse tenir un maigre "stand", en fait guère plus qu'un étroit trépied dressé dans le couloir, et qui me salua de mon prénom sans même avoir pu lire mon badge. Je crois en savoir la raison: Peter vend le SID, un disque de plastique vert à poser sur les CD. Je l'avais mis en contact avec notre Lotoavec des mers du Sud, désireux d'expérimenter la chose; je ne sais pas si la vente s'est faite, mais les tractations ont dû être si compliquées que Peter a inscrit ça dans ses annales.

Le SID qu'il m'avait confié il y a deux ans est entretemps en Ile de France, chez quelqu'un qui lui trouve un effet très positif. Et ce sur du Krell et avec un Tact!

Peter fait aussi une "base" avec une feuille acier/polymères de 3mm seulement, montée sur trois, quatre ou cinq billes, le "sound improvement plattform, ou "SIP". Vous trouverez des détails sur son site www.sidcd.de avec l'adresse de son importateur. Car il a désormais un importateur!

Mais commençons logiquement au rez-de chaussée. C'est lui qui abrite les salons les plus spacieux, et dispose des planchers les plus stables. Et il en fallait chez Avantgarde, qui avait disposé entre deux "Trio", déjà pas mal lotis en grave, un caisson sextuple "Omega" à amplification incorporée dont on ressentait les 18 Hertz à l'autre bout de l'aile. M. Fromme, bien que très accaparé par son importateur japonais, voulut bien accepter de poser. Si c'est flou, c'est les infrasons!

Dans la même aile, la salle de Linn. D'habitude je ne fais que jeter un oeil. Là, on faisait jouer les grandes Komri (Attention, le typo! C'est un "M"!) derrière les meilleures sources et électroniques de la maison (hors la LP12, simple figurante) avec un résultat qui m'a fait m'attarder. A côté, Stereoplay fêtait ses 25 ans d'existence, et avait rassemblé pour l'occasion quelques grands matériels de l'époque de leurs débuts, leurs premières "références", une floppée d'électroniques  Harman Kardon Citation, un trio de "grandes enceintes" d'antan, dont de grosses Cabasse (Galion actives?) et des Backes-Müller tout aussi actives et avec servo-contrôle, mais surtout une énorme platine Thorens aux multiples tours de laiton poli, une pour le bras, une pour le balai, une pour...le cendrier?

Quelqu'un d'autre fêtait aussi son anniversaire, Marantz, fondé il y a cinquante ans. Une superbe colonne d'électroniques SC-7 et double MA-9 trônait donc au détour d'un couloir drapé de tentures, comme un autel attendant ses adorateurs...

Les enceintes, les grandes...

Ce High-End fut l'occasion de découvrir quelques nouveaux hauts de gamme en enceintes, avec des conditions d'écoutes qui me parurent meilleures qu'à l'accoutumée. Les exposants maîtrisent mieux leurs réglages? Y avait-il des Tact ou des cardondes cachés dans les tables de nuit de ces chambres d'hôtel? Les enceintes ont-elles progressé au point de s'affranchir des problèmes de pièce?

On voyait de nombreux clones d'Avalon/Thiel, d'Allemagne ou d'Extrême-Orient, telles les Tsunami du fabricant colonais Tidal, accompagnées de l'électronique Impact, comptez 33000 écus pour le tout, les Progressive Audio Pearl, ou les très belles formosanes d'Usher (modèles CP 8571), elles aussi flanquées d'une électronique maison. La qualité sonore étonne moins quand on sait que c'est M. d'Appolito qui joue l'ingénieur-conseil des taiwanais pour leur réalisation.

Plus traditionnellement "colonnes", les splendides Magellan, parfaitement mises en oeuvre. Elles m'ont rappelé les grands panneaux des débuts de la marque par leur image sonore et sa profondeur gigantesques. Le lendemain, je lisais dans l'Audiophile trouvé dans ma boite aux lettres que cette revue les classe parmi les très rares transducteurs "State of the Art", juste derrière les grandes Utopia beryllium, testées aussi dans le même numéro (Je cite: "la meilleure enceinte du monde? Je crois que oui...").

Colonnes encore, mais moins hautes, les colonnes Krell. Oui! Krell, la boite aux façades d'un centimètre d'alu qui fâche tant notre Bijojo. Et bien leurs enceintes sont également taillées dans un (gros) lingot d'aluminium. Noir, en plus. Comme quoi l'alu peut bien sonner, s'il est assez épais (et noir).

La fibre de carbone aussi, même revêtue des plus beaux placages de bois, comme en apportait la preuve l'enceinte Coltrane du suédois Marten Design, à HP céramique et tweeter diamant. Ou une autre enceinte que Peter Boffin m'exhorta chaudement à aller auditionner de son coin de couloir - "Rentrez là, ça marche furieusement bien!"- les Néo de notre très méditerranéen Mosquito. Peter avait raison...

les plus petites...

Les Italiens nous régalent régulièrement de petites boites des plus beaux bois et d'une finition à se pâmer. Cette année ils avaient aussi apporté des trucs franchement baroques, agrémentés de transducteurs de tous les types et toutes les formes, chromés comme des Cadillac des années 60, et des électroniques à tubes du même style. Cela s'appelle SAP. Heureusement que les magnifiques finitions par exemple des Ars Aures (présentées avec les amplis Kron) ou des Bösendorfer, plus reposantes pour la vue,  n'étaient pas loin.

Parmi les "petites boites", j'ai (re)découvert un autre excellent produit d'origine française, les Référence 3A, entretemps fabriquées au Canada. Je suppose que M. Dehay a pris une retraite bien méritée (aprés tout, 3A, ça fait au moins 30 ans!), c'est un certain Tash Goka qui est donné comme patron...

Il y avait aussi les Red Rose d'un certain Mark Levinson, tout aussi agréables, mais dans un autre registre.

En revanche les petites boites préférées de notre chef-lieu du Doubs à nous, elles ont disparu. Les "plus beaux timbres de la planète" ne sortent plus que de colonnes conséquentes (1 mètre de taille), les Ensemble Figura ont remplacé les Ensemble Elysia, dont l'arrêt de fabrication des transducteurs Kef  a interrompu la carrière. Mais comme pour compenser cette disparition la famille d'"horlogeries-électroniques" des époux Wagner s'enrichit, par exemple d'un lecteur Dirondo.

Chez Apertura, légère déception d'entrée, l'ampli dont le proto m'avait emballé à Strasbourg n'est pas branché. Double consolation ensuite, d'abord les électroniques Einstein collées aux fesses des Kalibrator forment avec elles une combinaison très remarquable, ensuite Christian Yvon est là. Après quelques minutes de tchatche je le prendrai par la manche pour lui faire rencontrer Daniela Manger. Entre le pape des filtres ultra-chiadés et la fille de l'inventeur du large bande pulsant qu'il est dur de faire le traducteur!  L'un et l'autre auront la bonne grâce de poser pour haute-fidelite.net.

Tout aussi gracieusement c'est M. Qvortrup qui accepte de poser devant ses enceintes. Je lui avais laissé le choix entre ses enceintes et, par exemple, un Gaku-On, lui disant seulement que je tenais à faire une photo du "Créateur d'AudioNote devant ses créations". "Alors on prend les enceintes! C'est ce qu'il y a de plus difficile, de loin!".

les ésotériques et exotiques....

Il m'arrive de m'en moquer, mais j'ai une sincère admiration pour l'opiniatreté allemande quand il s'agit de mettre au point des technologies sortant des sentiers battus. Le HP à Manger en est un parfait exemple. Cette ténacité de teigne, voire de ténia, vaut souvent aussi pour des techniques inventées ailleurs, mais auxquelles on s'accroche avec une foi missionnaire. Admirons donc M. Lansche de continuer sous sa marque l'oeuvre de mise au point du tweeter ionique Corona, qu'il a amené à un mtbf de plus de 6000 heures et combine avec un très gros pavillon dans ses enceintes Contatto. Quelques mètres plus loin un autre mordu du ionique, Herman Winters, présentait la dernière génération de ses excellentes A Capella.

Autres exemples, les modules électrostatiques chaque année un peu plus grands et un peu plus performants que propose Bünzow (malheureusement sans possibilité d'écoute!), ou les ESL reconstruits sur base soit de panneaux Quad soit de leurs proches mais plus élégants cousins Braun: Très belle écoute de 57 derrière des électroniques Quad tout aussi vintage et tout aussi bien reconditionnées..

Ou encore les "colonnes" Transglobal, constituées de sphères superposées, dont chacune abrite un transducteur rayonnant par le bas sur la face "arrière" de la sphère inférieure, assurant ainsi une diffusion théorique à 360 degrés.

Passons au ruban, on en voyait beaucoup en tweeter. C'est que lui aussi progresse, manifestement assez vite pour offrir une alternative crédible aux transducteurs classiques à dôme de céramique ou diamant. Le finlandais Crevasse en utilise deux, en quasi large bande, longs chacun de un mètre, couplés à deux 25 cm montés en dipole dans un caisson de basses, et alimentés par deux splendides blocs à triode SV 572-3.

Magnepan, quant à lui, monte ses magnétostats dans de très légers et discrets panneaux MGMC-1 que l'on peut, telles des persiennes, fixer aux murs par des charnières, permettant ainsi de les y plaquer pour maximiser encore plus -hors écoute- un WAF assez exceptionnel.  Déployés, les MGMC-1 à 1198 écus la paire (725 $ aux USA, et ils tiennent dans un sac à raquettes de tennis!) et que l'on associera à un "caisson" tout aussi magnétostatique MGC C2 voire à une deuxième paire arrière, constituent à mes yeux une solution quasi-parfaite pour  qui veut s'engager dans le home-cinema et le surround sans se reconstruire le kinopanorama dans son F4.

Pour boucler les enceintes découvertes cette année, deux produits exceptionnels: Les Calix, sculptées à Taiwan dans des bois superbes et d'une musicalité à "l'ancienne anglaise" d'une fantastique suavité, pour autant que j'aie pu les écouter: A 10 heures elles n'étaient branchées qu'à la va-vite, à 18 heures les taiwanais avaient déjà déclaré leur pause syndicale jusqu'au lendemain, la porte était close.

Et puis les Sequence du californien Donald North Audio, qui ressemblent aux baffles-plan proposés en leur temps par Thorens, avec quatre HP de médium sur un panneau et un cone textile de 2,5 cm au milieu, mais couplés ici à un HP de graves de 15 pouces à longue course en baffle ouvert. 

La source était une platine en deux coffrets du suédois Nordic Concept, dotée d'un bras Air Tangent avec VdH DDT, l'amplification, derrière le filtre actif à triodes des Sequence, était confiée à un ampli à tubes de conception russe River Audio, (ex Past audio) pour le haut du spectre, à un Vitus à transistors pour le grave. Une dynamique ahurissante, les Redheko ressuscitées, mais en beaucoup mieux, je pense, au niveau des timbres!

Mais ma meilleure écoute de ce salon, ce fut ailleurs, pour une face de CD que je pus écouter sans être dérangé. Une dynamique à tomber à genoux, une définition à en remercier le créateur, une image holophonique (je sais, c'est galvaudé, mais vous avez mieux?), des timbres encore plus précieux que celui de l'Ile Maurice. L'ampli, à tubes, devait y être pour quelque chose, malgré une puissance que je suppose ridicule.

Et le waf est maximum; outre que ça prend pas de place, quand vous entendez ça vous fermez les yeux et oubliez votre chérie, en plus c'est pas trop cher, il n'y a pas mieux pour dix fois plus. Comme c'est tout petit j'ai eu du mal à distinguer marque et modèle. C'est japonais -qui l'eût cru?- avec un nom de montre suisse. Ah, ça y est, j'arrive à me relire: STAX OMEGA.

Platines et cellules

Les années précédentes, il y avait à Francfort aussi du vinyl. Cette année il y avait surtout du vinyl. Sans faire le tour dans les étages, il suffisait de faire celui des étals de "soft" installés dans la salle de bal du rez de chaussée, les bacs de CD n'y étaient plus que minoritaires.

Le tout très cher, malheureusement...

Je me suis incliné, comme il se doit, devant un autre JMW, le JMW-9 ("a beguiling charm that's extremely likeable and engaging", c'est de famille!), monté sur une Aries.

Plus tôt, j'avais admiré un Pluto, osculté une Osawa (vendue, pas cher, sous la marque Shelter),  murmuré Ohlala devant une Holborne, blinqué des yeux devant un Brinkmann (photo avec Monsieur), vigoureusement soupiré devant une Vyger.

Les concepteurs de ces matériels sont d'une gentillesse aussi infinie que la patience qu'il leur faut pour les réaliser. Long entretien avec les "anciens", comme Albert Lukaschek, qui construit les meilleures des Benz à moins d'une heure de Mulhouse et vous rediamantera la MC que vous pleurez pour deux à trois cent zécus, ou avec le pape Van den Hul, pour me faire expliquer pourquoi il préfère travailler sur des TSD que sur des Audiotechnica 1000, effroyablement fragiles, ou des Ortofon MC 2000, au circuit électrique par trop microscopique.

Du côté des plus jeunes, j'admire les platines et bras Scheu; leur concepteur n'est pas là pour le moment , mais il se trouve que mon interlocuteur s'avère être le Dr. Feickert , qui coiffe l'effort de "démocratisation vinylique" de cette marque, qui vend des kits DIY et maintenant un bras (en plexiglas) à des prix relativement abordables. Jeune, mais passionné comme un vieux brisquard!

Toutes ces merveilles réclament des électroniques dédiées. Le Phonovivo des époux Wagner, par exemple, ou le Silver cube de Norbert Lehmann, dont le prix a malheureusement augmenté de 800% par rapport à son cousin le black cube (400 zécus), à proportion de la complexité et de la qualité des composants...Ou le transfo Shelter, ou les petits boitiers bon marché proposés par Project pour s'associer avec leur gamme de platines qui va de "bon et pas cher du tout" à "très bon et finalement pas cher non plus".

Les électroniques

Au pifomètre le Kempinski devait abriter quatre à cinq milliers de boitiers de tailles diverses, dont les trois quarts éteints, débranchés, inertes, à l'instar de l'Apertura.  Alors je vais au pas de course pour en nommer quelques uns qui m'ont tapé dans l'oeil ou (plus rarement, parce qu'il est dur d'en juger vite) dans l'oreille:

Bien sûr les "classiques" totoristes de Brinkmann, Einstein, Tessendorf et ceux d'Ensemble, en Allemagne et Suisse, les multiples chinois qui avancent au pas de course tant en matière de design que de qualité de fabrication, j'ai nommé Cayin, Consonance, Shenlin, etc., les tubistes de l'Est, les tubistes allemands d'Octave, ceux, français, d'Audio Aero et Jadis.

Machoire décrochée à la vue de l'hénaurme Gamut S300. Le D-200 de la maison peut driver à peu près n'importe quoi avec deux transistors seulement, alors ce monstre, c'est pour quoi? Pour qui?

Arrêt sur les nouveautés Manley Lab, et photo du "Mahi", á côté du Stingray. Il est éteint, mais "Mahi" est le petit nom d'une personne qui m'est toujours trés chère, alors c'est lui que je photographie...D'autant qu'avec le "Neo-classic design" du Manley 250 posé à côté la belle Eva a commis un crime contre l'esthétique, même agricole.

Mieux finis, mais avec des noms plus quelconques (pour moi au moins!), les amplis à tubes de Dusan Klimo sont désormais complétés d'une platine (la Table Ronde), d'un bras Lancelot à suspension magnétique et d'une cellule Ertanax. C'est superbe.

Chez Chord, ce que je prends pour des bonbonnières précieuses avec des fragments de circuits sous une vitrine du genre hublot de transatlantique (car rien n'est branché) s'avère plus tard être leur nouvelle gamme Choral.

Chez Audio International, où les tours ESS me semblent sérieusement déséquilibrées (pièce mal maîtrisée, pour une démo sérieuse s'adresser à l'importateur Patrice Caix via hifiprestige.com), j'admire une collection de classiques revisités trente ans plus tard par leur concepteur d'antan, J. Bongiorno, les GAS (Ampzilla 2000) et les SAE. Ne manquait qu'une paire de Phase Linear, et un Amcrown pour garantir l'effet jouvence...

Tout à fait à l'opposé, les électroniques "anglaises" produites sous la marque Sonneteer par une équipe perso-italienne. Je passe leur dire bonjour pour réclamer la bière qu'ils me doivent depuis que j'ai repris la rédaction de leur page Internet, au moins la version française, que le hasard m'avait fait constater malheureuse victime d'un traducteur automatique.

Je leur soutire quelques confidences au sujet de leurs schémas: "Oh, nous avons tout fait à l'oreille". Cela s'entend, c'est très plaisant...Pour la bière, on s'est ratés á la sortie, mais je leur fait crédit jusqu'à Munich. Les chopes, même mal remplies, y sont plus grandes...

Dans la pièce aux Mosquito, j'avais entamé une conversation avec Jean-Jacques Bacquet, Monsieur Klinger Favre. Nous la poursuivons autour d'une assiette anglaise au buffet du premier et j'aimerais bien le cuisiner sur cette marque française dont j'ignore à peu près tout. Mais il connaît mes faiblesses et m'embarque sur le terrain historique, son admiration pour Audiotec, ses débuts avec Denis Hausherr, et puis il s'avère qu'il connaît très bien un grand amateur aux confins de la Drome et du Vaucluse, grand consommateur d'électroniques et dont j'ai moi-même fait récemment la connaissance. Alors nous ne parlons plus de Klinger Favre, mais de certain palais vénitien, sinon de bréves digressions où il mentionne tenir à la disposition des amateurs qui en auraient l'usage un produit de protection/lubrification des pointes de pick-up, et me révèle que le SID de Peter, c'est lui qui l'importe...

klinger.favre, c'est chez wanadoo.

Ah, j'allais oublier Jozefina!

Krahulcova, c'est son nom de famille, mais vu son âge Jozefina tout seul ira très bien aussi. Elle tenait le stand d'Euroaudioteam. Des gens qui ont relancé la fabrication de tubes autour d'une équipes d'anciens, de Tesla supposé-je.  Ils sont à Brno. Leur KT88 est à 85 quécus, leur compatible 300B à 265.

Il y avait au moins cinq ou six autres nouveaux/anciens tubistes à proposer des tubes classiques en relaunch ou NOS de la grande époque. Mais une seule Jozefina, alors je n'ai noté qu'une adresse. Tant pis pour les autres...

En images maintenant





















































































Voilà, Mille fois merci à Jean Marie !!